samedi, juin 23, 2018

Sommières : Les COMERT sont de retour...

Il y a quelques semaines à la mairie de Sommières a été célébré le mariage de Juliette Comert avec Alessandro Triacca citoyen italo-mexicain. 
Si des mariages il y en a quelques dizaines chaque année, cette fois le maire M. Marotte pourra se vanter d'avoir participé à une cérémonie exceptionnelle et rare !
En effet c'est en 1687 que s'est installé à Sommières, dans la Grand-rue, le premier Comert prénommé Samuel, fuyant les persécutions qui frappaient les protestants des Cévennes. Par la suite, son fils Claude se maria à Sommières en 1749, puis son petit-fils Pierre en 1786, puis son arrière-petit-fils Ulysse en 1825.
Les autres descendants mâles se marièrent en d'autres lieux : Louis en 1873, Pierre en 1907, Jean-Claude en 1947 et Jean-Pierre en 1975. En 2010 , Jean-Pierre et son épouse Nicole se sont installés dans leur maison du 13 Grand'rue (là où avaient vécu les docteurs DAX)
Cette maison avait été acquise par leurs aïeux en 1846.

C'est donc Jean-Pierre qui a eu le plaisir d'accompagner sa fille Juliette pour célébrer le premier mariage d'un enfant Comert à Sommières depuis ...193 ans. La salle était presque trop petite pour accueillir tous les participants de cette exceptionnelle cérémonie avec des invités venus des quatre coins du monde et de douze nationalités différentes. Cet après-midi-là le public Sommiérois était peu nombreux.
Pour ma part, ayant vécu dans cette maison (où je suis né) pendant de longues années, j'ai eu le plaisir de connaître les trois dernières générations, et en particulier Pierre Comert directeur d'un grand journal et fonctionnaire de la Société des Nations (comme le docteur Dax il a lui aussi sa plaque à l'entrée de la maison).
Alors : des souvenirs...
J'étais encore tout jeune et j'étais un des premiers commerçants de la rue à avoir le téléphone lorsque pour la première fois il m'a appelé d'Amérique, je n'en croyais pas mes oreilles tellement c'était nouveau ! quelques années plus tard lorsque je suis revenu du service militaire il m'avait proposé de me faire embaucher à Paris-Match comme photographe, mais après trente mois loin de mon pays et de mes copains... il n'était pas question que je reparte ! Plus tard encore, c'est lui qui m'a fait envoyer une photo du premier encierro de la fête de Sommières à un journal qui s'appelait "RADAR" et la semaine suivante ma photo était en couverture de ce journal (août 1960) !
Après la disparition de Pierre, j'ai fait la connaissance de Jean-Claude qui, bien que voyageant beaucoup, ne manquait pas de venir avec sa famille et ses enfants.
Alors ce mariage ?  Quel plaisir pour moi de retrouver ce petit monde
qui a bien grandi ......et que de souvenirs ....

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