mardi, août 28, 2007

BALS et FETES d'Autrefois.....

Grand-père et petite fille

« Pourquoi après chaque bandido tu ne veux jamais rester pour assister au bal ?

Chaque fois c'est pareil tu me dis on s'en va ...le bal c'est nul à croire que tu n'aimes pas la musique! Fais-moi plaisir et restons un peu...... »

Mais non ma petite fille, au contraire j'adore la musique mais le spectacle auquel on assiste aujourd'hui n'a rien à voir avec la musique et les bals d'autrefois . Regarde cette immense estrade installée à grands renforts de cables électrique, de projecteurs, de micros et d'énormes baffles sur laquelle viennent, jouer, gesticuler ou chanter -bien souvent en play-bak- les musiciens .Pour moi ce n'est pas çà le bal : regarde également : il n'y a personne qui danse ; alors c'est quoi cette fête? Ajoute cette sono assourdissante et ces éclairages aveuglants , et tu comprendras que ce genre de manifestation n'est plus de mon age et pas fait pour mes pauvres oreilles.

Pourtant, lorsque j'avais ton age, à chaque fête, je ne manquais jamais de venir m'installer près de l'estrade de l'orchestre. Comme je te le disais l'autre jour, à cette époque je commençais de jouer du piston et là près des musiciens je ne perdais aucun geste du trompette de la formation.

Le premier bal auquel j'ai assisté c'était pour la fête du Bourguet quelques années après la guerre. L'orchestre, le Cigall-jaz était composé uniquement de Sommièrois et je peux même de dire les noms! Il y avait Jeannot Molès à la batterie...Niguès,Chaptal,Bourguet...Lazzarina, et en guise d'estrade, ils étaient montés sur le toit du poids public (aujourd'hui disparu).... mais je vois tout çà ne t'intêresse pas.

A cette époque là, après les restrictions, toutes les occasions étaient bonnes pour faire la fête et, même si les programmes des réjouissances dans notre région n'ont depuis guère changé : Bals,boules, taureaux, les organisateurs mettaient leur point d'honneur à faire venir les meilleurs orchestres . L'été cela se passait sur les places du marché, du bourguet, des aires ou dans la cour de l'école de garçons. Tour à tour il y avait la kermesse de l'Uss, celle des amis de l'école laîque, du club taurin.... par contre l'hiver c'était le préau des écoles qui était réquisitionné car les salles polyvalantes et autres n'existaient pas encore.

Aussi, plus tard, habitant à proximité, j'étais aux premières pour assister presque tous les samedis soir à ces soirées dansantes organisées là encore au profit des associations locales. J'ai entendu dans ce préau toutes les formations en vogue du moment et je connaissais par coeur le déroulement de la soirée qui commençait toujours par une marche (fleur de Paris) ou un pasodoble; ensuite suivait toujours le slow, le tango, le boléro, la rumba, le mambo puis le tchatchatcha et enfin la valse.... En ce temps là le bal commençait à neuf heures et se terminait à minuit et presque toujours les jeunes filles étaient accompagnées (et surveillées) par leur mère..... et à ce sujet j'ai en mémoire une histoire qui va te faire rire : On avait fait venir un orchestre de Montpellier composé uniquement d'étudiants africains et nouvauté, on commençait d'utiliser les jeux de lumière et ce que l'on appelait la lumière noire. Le principe était de supprimer les éclairages et d'allumer deux projecteurs émettant une lumière bleue en direction des musiciens. Cette luminosité spéciale avait la propriété de ne faire ressortir de l'obscurité que les blancs et les couleurs très claires. Avec leurs yeux, leurs dents blanches et leurs volumineuses « babines », le col et les poignets de leurs chemises et quelques instruments appropriés .....pendant qu'ils exécutaient un mambo, l'effet était sublime et envoutant.

Pas loin de moi, sur un banc à proximité de l'orchestre une fille de mon age était assise à coté de sa mère, et au moment où les musiciens attaquèrent le « mambo jambo » la maman se leva, pris sa fille par la main et lui dit devant tout le monde « allez viens Jeanine partons, ces nègres me font peur! »

Il y a bien longtemps que la maman de Jeanine a rejoint le chemin de la route de Saussines et cependant, lorsqu'il m'arrive de croiser dans Sommières sa fille, je ne peux m'empêcher de penser à ce bal et ces musiciens de l'african-band.





Bals et kermesses d'autrefois

Dans la cour de l'école de garçons : la kermesse de l' Union sportive Sommièroise . 1er juillet 1962
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samedi, août 25, 2007

LA LIBERATION de SOMMIERES

LIBERATION de SOMMIERES


Moi aussi je m'en rappelle....comme si c'était hier, et pourtant je n'étais qu'un enfant !

Ce samedi là , un 26 aôut nous étions « réflugiés » au mazet dans les Mauvallats car depuis quelques jours la ville était traversée par des colonnes allemandes . Et chaque passage signifiait coups de feu, panique et pillage . D'ailleurs au début du mois au cours d'un accrochage avec la résistance un soldat avait été tué et, en représailles les allemands avaient incendiés quelques maisons du faubourg du pont.

Du haut du chemin de Calès au travers des oliviers mon père observait la route de Boisseron et les troupes de la Werrmarth battre en retraite. De temps en temps on entendait une rafale où quelques coups de feu mais dans l'après midi, après avoir vu de grands feux sur les collines environantes nous vîmmes sugir dans le ciel, à basse altitude trois ou quatre avions alliés qui mitraillèrent copieusement la colonne allemande. Cette dernière s'était abritée le long du Vidourle entre Salinelles et Lecques. En fin de soirée, on chantait la Marseillaise et le drapeau tricolore flottait sur la mairie.

Le lendemain les sept ou huit cent prisonniers furent amenés aux écoles et au cinéma où ils ne restèrent pas longtemps

.Nous étions enfin libres et notre première sortie (à bicyclette) fut d'aller voir les restes de la colonne anéantie ..où les carcasses des canons et des véhicules brùlés jonchaient encore le sol.

Soixante-trois ans après je me revois encore regardant les traces des balles des avions sur les murs du cimetière de Salinelles ! (et il me semble bien qu'elles y sont encore)

LA LIBERATION de SOMMIERES

Au Faubourg du Pont une maison brùlée par les allemands le 9 aout 1944
Toujours au faubourg du Pont : représailles des allemands....une autre maison brùlée.
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mardi, août 07, 2007

SOMMIERES : nostalgiques du C.T. La Muleta

1965 Au "Canaverier chez Barin" Déjeuner au pré pour quelques dirigeants et amis du club taurin "La Muleta"
1975 : sortie au pré annuelle pour les jeunes de Sommières qui profiteront de cette belle journée pour faire une bonne grillade !
1981 : de plus en plus de jeunes pour les sorties du club taurin . Il est vrai qu'ici à Pondres le déplacement n'est pas important.
1977 : Le taureau "Flambeau" à la corde que les jeunes promènent dans les rues de la ville ; ici dans la rue Antonin Paris. ( depuis pas mal de temps cette pratique est interdite mais à l'époque le taureau à la corde avait beaucoup de succès!)
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SOMMIERES: Jeux taurins d'antan....

1913 : à cette époque on faisait, à tour de role, les fêtes de quartier : Ici, sur la place du bourguet ( actuellement place de la république) une course de vachettes pendant la fête du "centre et midi"
Encore plus vieille cette photo (tirée d'une plaque de verre) une "capéa" à l'esplanade devant la baraque Mourrut dans les arènes en bois emportées par les inondations de 1907
Vers 1930 toujours à l'esplanade , un spectacle taurin (saut à la perche) dans un "rond" fait de charettes et de demi-muids.
celle-là est un peu plus récente puisqu'elle date de 1954 . C'est la première corrida dans les nouvelles arènes du bout de l'esplanade (ossature en tubes de fer réalisées par l'entreprise Favant de Quissac en 1953) et sur la photo c'est le matador "Pépé de Montijo"!
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BEAUCOUP de monde à SOMMIERES

Cette première édition d'Abrivado dans le plan d'eau "de" Vidourle a rassemblé sur les berges et la passerelle beaucoup de spectateurs
Sur les quais , il n'y a que pour la fête que l'on voit autant de monde .
Sur le pont, depuis dix heures du matin, en plein soleil, il ne reste pas une place pour admirer les "bious" et les chevaux
même sous les berges du "glacier" et à la "grave" les places étaient rares ! et personnellement je n'avais jamais vu autant de monde dans Sommières
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samedi, août 04, 2007

FETES D'ETE à SOMMIERES


les "gardians" reconnaissent le parcours car à certains endroits il faudra nager avec sa monture....
quel bonheur pour tous ces "gardians "(bien souvent) amateurs de participer à une telle fête.
.....et rassemblés dans le lit du Vidourle ils savourent ce merveilleux moment .
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ABRIVADO dans "VIDOURLE"

les taureaux bien encadrés profitent de la "baignade"
sur le pont des centaines de spectateurs admirent ce spectacle inédit.
ici pas question de faire "escapé li bious"
et pour être "aux premières" suivre l'abrivado en barque!
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à SOMMIERES du JAMAIS VU !

pour les fêtes d'été une nouveauté : une abrivado "dans Vidourle"
un spectacle grandiose et pour une première, ce fut une véritable merveillle.
Certains disent qu'Hannibal est ses éléphants sont passés "dans Vidourle", c'est sans doute une légende ,mais ce qui est certain c'est que les taureaux de Paulau et de Clément eux...seront passés ...sous le pont !
Sublime ce passage sous les arches du pont : TIBERE n'avait certainement pas prévu....
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